mardi 11 octobre 2011

Vers une cyberguerre froide Chine-Russie ?

Côté Amérique et Europe, la Chine est très souvent accusée - à tort ou à raison - de tous les maux à cause de sa « cyber-espionnite » chronique. La preuve par les opérations Titan Rain, GhostNet ou Aurora. Depuis peu, c'est l'opération Lurid Downloader (révelée par la firme cybersécuritaire Trend Micro) qui met en lumière une longue campagne de cyberespionnage apparemment initiée depuis la Chine vers des ministères, des missions diplomatiques, des instituts de recherche, des industries militaires et des entreprises basés en Russie, en Ukraine, en Biélorussie, en Ouzbékistan, au Kazakhstan, au Kirghizistan, en Inde, en Mongolie et au Vietnam.

En clair, il s'agit d'une menace persistante avancée (ou APT : Advanced Persistent Threat , concept assez controversé pour maints experts en cybersécurité) orientée vers des états achetant du matériel militaire russe et/ou entretenant des accords de défense avec la Russie.

Une brève analyse de mon cru à lire en intégralité dans Alliance Géostratégique.



1 commentaire:

CIDRIS a dit…

Très bon article !

A mettre en lien avec l'arrestation de techniciens chinois, pour espionnage, dans une entreprise française en Moselle bossant pour la défense...